Chargée de communication au sein du département des Côtes-d’Armor, j’avais l’envie de créer une entreprise en lien avec mes centres d’intérêt : la culture, l’écriture, la communication, que je souhaitais réunir dans un lieu convivial. Beaucoup de personnes m’ont dit qu’ils ne trouvaient plus d’endroit pour se retrouver. C’était très puissant d’entendre ça ! Cela m’a donné la confirmation que mon projet devrait vraiment être axé là-dessus parce que c’est un besoin sociétal.
Mon projet est de créer et d’ ouvrir un café-librairie avec une forte connotation sur le lien social et la rencontre ! Je veux que ce lieu soit aussi comme une parenthèse pour écrire et créer. J’ étais chargée de communication dans un service culturel et en parallèle je faisais pas mal d’activités en lien avec l’écriture, la culture. Ça faisait 3 ans que j’avais envie de mettre en œuvre un projet qui soit le mien. J’avais envie de m’orienter vers un lieu de culture et j’ai rencontré un lieu, un village qui est Quistinic. Je suis tombée sur un local à vendre, qui était l’ancien café du village, fermé depuis un moment. J’avais envie de sauver ce bâtiment. Je trouve toujours dommage de voir ce type de lieux fermés. Je suis tombée amoureuse du lieu et de l’environnement. C’est vraiment important pour un projet.
Le projet c’est de réouvrir un café de village avec un aspect culturel, des livres et des animations autour de l’oralité. C’est pour cela que ça s’appelle “Le Café qui Cause”
L’ action la plus impactante dans la vie du projet a été la mise en ligne de mon questionnaire d’étude de marché. J’avais une certaine réserve à communiquer si tôt, parce que je ne savais pas comment les gens allaient accueillir le projet. Il fallait que je passe le cap des réseaux sociaux et que je recueille l’avis des gens. Quand je me suis sentie prête, je l’ai présenté sur la page de Quistinic, et j’ai eu un super accueil. Il y a eu plein de messages d’encouragement et c’était trop bien ! J’ai dit à l’équipe du TAg que j’avais eu 100 personnes abonnées à ma page en une journée ! Par la suite, j’ai eu 165 réponses au questionnaire. Beaucoup de personnes m’ont remercié de leur avoir demandé leur avis. Il y avait aussi des gens qui inscrivaient des propositions dans le questionnaire et j’ai eu pas mal d’inscrits à la newsletter par ce biais. Cela m’a propulsé et m’a apporté une certaine légitimité pour continuer à porter ce projet.
Il faut des espaces de rencontre avec des gens très différents et ce mélange, il fait sens. C’est comme ça qu’on peut faire des choses et c’est souvent le début d’une belle histoire, d’une belle aventure commune.
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